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L'Egypte n'a plus ni parlement, ni constitution

Le Conseil suprême des forces armées, au pouvoir en Egypte, a annoncé cet après-midi la suspension de la Constitution et la dissolution du parlement. Les militaires au pouvoir depuis le départ d'Hosni Moubarak vendredi soir, annoncent qu'ils resteront au pouvoir pour une durée de six mois ou jusqu'aux prochaines élections législatives.
Article rédigé par franceinfo
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Dans un communiqué lu à la télévision publique, la formation d'une commission chargée
d'amender la constitution et dont les conclusions seront
soumises à référendum a également été annoncée.

Deux décisions qui semblent nécessaires à la démocratisation de l’Egypte. La dissolution du parlement élu en décembre dernier était indispensable pour permettre l’organisation de nouvelles élections. Quant à la constitution, elle ne permettait pas en l’état la participation à l’élection présidentielle de candidatures indépendantes

Enfin le conseil suprême des forces armées, cette instance formée d'une vingtaine de généraux, donne une idée du calendrier de la transition en indiquant qu'il “prend en charge la direction des affaires du pays provisoirement pendant six mois, ou jusqu'à la fin des élections législatives et pour la présidence de
la République”.

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