L'Egypte n'a plus ni parlement, ni constitution
Dans un communiqué lu à la télévision publique, la formation d'une commission chargée
d'amender la constitution et dont les conclusions seront
soumises à référendum a également été annoncée.
Deux décisions qui semblent nécessaires à la démocratisation de l’Egypte. La dissolution du parlement élu en décembre dernier était indispensable pour permettre l’organisation de nouvelles élections. Quant à la constitution, elle ne permettait pas en l’état la participation à l’élection présidentielle de candidatures indépendantes
Enfin le conseil suprême des forces armées, cette instance formée d'une vingtaine de généraux, donne une idée du calendrier de la transition en indiquant qu'il “prend en charge la direction des affaires du pays provisoirement pendant six mois, ou jusqu'à la fin des élections législatives et pour la présidence de
la République”.
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