Les forces armées du Conseil national de transition ont affirmé jeudi que leurs combattants étaient entrés dans Syrte
Région natale de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, cette ville est l'un des derniers bastions des partisans de Mouammar Kadhafi.
Il y a encore de la résistance. Mais le CNT a précisé que ses hommes "contrôlaient désormais les entrées à la ville et commençaient à passer au peigne fin" le secteur pour débusquer les soldats pro-Kadhafi.
Jeudi matin, plusieurs centaines de pick-up surmontés d'armes lourdes étaient partis de Misrata, se dirigeant vers l'est en longeant la côte.
Alors qu'ils avançaient lentement vers l'est, une journaliste de l'AFP a reçu des informations, non confirmées, évoquant des frappes de l'OTAN sur un convoi de véhicules pro-Kadhafi roulant vers le sud, à environ 50 km de Syrte.
Depuis l'expiration il y a six jours de l'ultimatum lancé par le CNT aux pro-Kadhafi dans
la ville pour déposer les armes, troupes et armements s'étaient massés sur la route côtière en vue d'une offensive, tandis que les avions de l'OTAN poursuivaient leurs frappes.
Dans son dernier message mercredi soir, le colonel Mouammar Kadhafi a accusé l'alliance occidentale de "terrorisme et de destructions indescriptibles à Syrte", selon la chaîne Arraï basée en Syrie qui diffuse régulièrement ses messages.
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