Beyrouth : entre solidarité et colère
C’est une capitale en ruine, Beyrouth découvre peu à peu l’étendue des dégâts. La moitié de la ville a été soufflée par l’explosion du mardi 4 août, qui a fait au moins 137 morts. Les recherches de survivants se poursuivent, il faut aussi soigner des milliers de blessés.
Dans la zone meurtrie de ce qui était le port de Beyrouth (Liban), au milieu des décombres, les équipes de recherche s’affairent pour retrouver des survivants. Les sauveteurs travaillent jour et nuit sans relâche. Dans leurs opérations de sauvetage, les équipes libanaises peuvent compter sur des sauveteurs venus du monde entier. La nuit dernière, une équipe russe est arrivée à Beyrouth. "On a des informations selon lesquelles il pourrait y avoir encore des survivants sous les débris, déclare l’un des sauveteurs russes. On va utiliser les dernières technologies pour les trouver."
« Un choc incroyable »
Chaque heure qui passe, de nouvelles images viennent témoigner de l’ampleur de la catastrophe qui a touché Beyrouth, comme des photos satellite du port, avant et après l’explosion. Dans la ville défigurée, la solidarité s’organise. Les habitants tentent de remettre un peu d’ordre, avec des pelles ou à mains nues. "C’est un choc incroyable, on essaie d’aider les gens, on se soutient les uns les autres", confie une habitante.
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