Bachar Al-Assad n'a pas sa place dans le futur de la Syrie, estime Fabius à l'ONU
"Si on dit aux Syriens que l'avenir passe par [Bachar Al-]Assad, c'est s'exposer à un échec", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, devant l'Assemblée générale des Nations unies.
"Si on dit aux Syriens que l'avenir passe par [Bachar Al-]Assad, c'est s'exposer à un échec", a déclaré Laurent Fabius, devant l'Assemblée générale des Nations unies, samedi 26 septembre. "Il est le premier responsable du chaos actuel", a poursuivi le ministre des Affaires étrangères à New York (Etats-Unis). Un diplomate français a publié quelques autres citations.
L.Fabius: Le futur de la Syrie ne peut être assuré par ceux qui sont responsables de 80% des morts @franceonu @phbertoux #SyriaCrisis #UNGA
— Teymouraz Gorjestani (@TGorjestani) 26 Septembre 2015
Fabius: La France est déterminée à lutter contre Daech et faire aboutir la transition @franceonu @francediplo @phbertoux #UNGA #SyriaCrisis
— Teymouraz Gorjestani (@TGorjestani) 26 Septembre 2015
"Un risque d'enlisement et d'embrasement au Proche-Orient"
Laurent Fabius a réclamé un front uni des Européens, face aux divergences d'approche qui existent concernant l'avenir de Bachar Al-Assad. Alors que la Russie, alliée du régime, a récemment renforcé sa présence militaire en Syrie, le ministre français espère que Moscou fournisse des éclaircissements dans les jours à venir.
Concernant le Proche-Orient, Laurent Fabius a dit que la France allait appuyer une initiative destinée à relancer le processus de paix, car il estime que les jihadistes de l'Etat islamique risquerait de profiter du statu quo. "Si on attendait sans rien faire, ce serait prendre le risque de laisser Daech se saisir de la cause palestinienne (...). La France ne baissera pas les bras. Il y a un double risque d'enlisement et d'embrasement."
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