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Crise en Irak : le pétrole au plus haut depuis neuf mois à New York

Le baril de référence (WTI) pour livraison en juillet s'est apprécié de 38 cents, à 106,91 dollars (78,97 euros). C'est son niveau le plus élevé en clôture depuis le 18 septembre 2013, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des ingénieurs de la compagnie irakienne de pétrole sur des champs pétroliers, à Bassora (Irak), le 21 janvier 2010. (ESSAM-AL-SUDANI / AFP)

C'est une conséquence de l'offensive des jihadistes de l'Etat islamique en Irak. Les cours du pétrole se sont hissés, vendredi 13 juin, à un nouveau plus haut depuis neuf mois à New York. Le baril de référence (WTI) pour livraison en juillet s'est apprécié de 38 cents, à 106,91 dollars (78,972 euros). Il s'agit de son niveau le plus élevé en clôture depuis le 18 septembre 2013, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

"On continue à voir les effets de l'offensive fulgurante" d'insurgés islamistes dans le nord-ouest de l'Irak "sur le marché du pétrole", a commenté Michael Lynch, de Strategic Energy and Economic Research. Jeudi, le baril de référence a bondi de deux dollars, à New York, et de trois dollars pour le baril de Brent, à Londres (Royaume-Uni).

Mais "les choses se sont toutefois un peu calmées" à l'orée du week-end "car les investisseurs se rendent compte que les menaces directes auxquelles fait face la production de pétrole ne sont pas aussi fortes" qu'initialement craint, a expliqué Michael Lynch.

La partie la plus active de l'Irak n'est pas encore touchée

Le sud du pays, qui concentre environ 90% de la production de pétrole actuelle, n'est pas encore affecté par l'insurrection islamiste. "Le terminal de Bassora opérant normalement", a noté Phil Flynn, de Price Futures Group. 

Mais "la menace potentielle que fait peser cette insurrection sur la production de quelque 3 millions de barils de pétrole par jour, qui représente environ 10% de la production de l'Opep", l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, est majeure. "Ce n'est pas un volume qui peut être remplacé facilement en cas de perturbations. C'est cela qui inquiète les marchés de l'énergie", a observé John Kilduff, de Again Capital.

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