Otage enlevé en Algérie : Hollande rejette tout "ultimatum"

Article rédigé par Louis San, Boris Jullien, Fabien Magnenou
France Télévisions
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Laurent Fabius inquiet du sort de l'otage français en Algérie (FRANCE 2)

Les ravisseurs menacent d'exécuter le touriste français dans les 24 heures si la France n'arrête pas ses frappes contre l'Etat islamique en Irak.

Ce qu'il faut savoir

L'armée algérienne passe au peigne fin, mardi 23 septembre, une zone montagneuse à l'est d'Alger pour tenter de localiser l'otage français enlevé dimanche par un groupe lié aux jihadistes de l'Etat islamique. 

Des troupes d'élite du service de lutte antiterroriste participent à cette opération qui a été lancée sur une zone à cheval entre les wilayas (départements) de Tizi Ouzou et de Bouira, immédiatement après la confirmation du rapt d'Hervé Gourdel. De son côté, la justice française a ouvert une enquête.

 Refus de tout "ultimatum". A New York, le président François Hollande a déclaré mardi : "Nous ne céderons à aucun chantage, à aucune pression, à aucun ultimatum". Le Premier ministre Manuel Valls et le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avaient déjà annoncé plus tôt dans la journée qu'ils auraient une position ferme sur ce sujet.

• Enquête ouverte. Le parquet de Paris a ouvert une enquête mardi après l'enlèvement du randonneur français, revendiqué par un groupe lié à l'organisation Etat islamique. Confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), cette enquête en flagrance a été ouverte pour enlèvement et séquestration en lien avec une entreprise terroriste.

Enlevé à Tizi Ouzou. Hervé Gourdel, 55 ans, un guide de haute montagne du parc national du Mercantour, passionné de photographie et de voyages et originaire de Nice, a été enlevé dimanche soir à Tizi Ouzou, dans le nord de l'Algérie, à 110 km à l'est d'Alger.