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Irak : Nouri Al-Maliki abandonne le pouvoir

Après une courte victoire aux législatives en avril, le Premier ministre sortant n'est jamais parvenu à former une coalition autour de lui. Le président irakien l'a écarté, lundi, mais lui refusait de quitter le pouvoir.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Nouri Al-Maliki, le 12 janvier 2014, à Bagdad (Irak), lors d'une interview accordée à l'agence Reuters. (THAIER AL-SUDANI / REUTERS)

L'Irak se dirige vers une sortie de crise politique. Le Premier ministre sortant Nouri Al-Maliki a annoncé, jeudi 14 août, qu'il renonçait à briguer un troisième mandat lors d'une allocution télévisée où il est apparu aux côté de son successeur désigné, Haïdar Al-Abadi"J'annonce devant vous aujourd'hui (...) le retrait de ma candidature au profit du frère Haïdar al-Abadi", a-t-il déclaré. Il refusait jusque-là d'abandonner le pouvoir.

Alors que l'Irak est en proie à l'avancée des jihadistes de l'Etat islamique, le président irakien Fouad Massoum avait chargé, lundi, Haïdar Al-Abadi de former le nouveau gouvernement et évincé, de fait, Nouri Al-Maliki. Une décision immédiatement saluée par les Etats-Unis. Incapable de réunir autour de lui une coalition parlementaire et un gouvernement d'union nationale après une courte victoire aux législatives en avril, le Premier ministre sortant était appelé à démissionner jusque dans son propre camp.

Jugé autoritaire et sectaire, Nouri Al-Maliki, en poste depuis 2006, est accusé de favoriser sa communauté chiite, et d'attiser ainsi les violences communautaires ayant débouché sur une offensive des jihadistes.

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