Jihadistes français en Syrie : "Il vaut mieux les juger là où ils ont commis leurs crimes", estime Thierry Mariani
Le candidat du Rassemblement national aux Européennes, Thierry Mariani, a rejeté "fermement", mardi sur franceinfo, l'idée d'un retour des jihadistes français retenus en zone irako-syrienne.
Avec le retrait des troupes américaines de Syrie se pose la question du retour des jihadistes français pour qu'ils soient jugés et condamnés en France. "Je rejette fermement cette hypothèse. C'est dangereux pour la France", a déclaré mardi 19 février sur franceinfo Thierry Mariani, candidat Rassemblement national aux Européennes.
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En France, "ils sortiront de prison très rapidement, a estimé Thierry Mariani. Les condamnations moyennes sont de 6 ans et 5 mois pour les 293 personnes jugées pour terrorisme" de 2014 à juin 2018, selon les chiffres du think tank du Centre d'analyse du terrorisme. La moyenne des peines théoriques est, quant à elle, de 5 ans et 2 mois.
"Il vaut mieux les juger là où ils ont commis leurs crimes, a estimé Thierry Mariani. On ne peut pas faire de grandes déclarations pour dire qu'on est en guerre contre le terrorisme et continuer à agir comme précédemment." Selon le candidat RN aux Européennes, il vaut mieux agir comme "les Danois et les Britanniques qui ne les reprennent pas. Ils les laissent là où ils ont décidé d'aller".
Bachar al-Assad, un interlocuteur incontournable
Interrogé sur Bachar al-Assad, le président syrien, Thierry Mariani a expliqué qu'il préférait "un régime autoritaire qu'un régime islamiste. L'avantage du régime autoritaire, explique-t-il, c'est qu'il ne nous a pour le moment jamais menacés. Le régime islamiste finance le terrorisme. L'histoire est écrite par les vainqueurs et aujourd'hui, Bachar al-Assad est incontournable."
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