Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Les forces irakiennes ont repris la plus grande partie de Fallouja des mains de l'Etat islamique

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Irak : Les forces gouvernementales annoncent la reprise de 80% de Falloujah des mains de l'Etat islamique
Irak : Les forces gouvernementales annoncent la reprise de 80% de Falloujah des mains de l'Etat islamique Irak : Les forces gouvernementales annoncent la reprise de 80% de Falloujah des mains de l'Etat islamique (GERARD GRIZBEC - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions
France 2

Les forces irakiennes ont hissé vendredi le drapeau national sur le principal QG du gouvernement reconquis à Fallouja, une importante percée dans leur offensive pour reprendre la ville au groupe jihadiste Etat islamique, selon des commandants.

Les forces irakiennes sont entrées à Fallouja, vendredi 17 juin. Elles ont repris au groupe Etat islamique le quartier général du gouvernement dans la première ville d'Irak conquise par les jihadistes en janvier 2014. "Nous vous avons promis la libération de Fallouja et nous avons repris [la ville]. Nos forces de sécurité contrôlent la cité à l'exception d'une petite part qui doit encore être sécurisée dans les prochaines heures", a déclaré le Premier ministre irakien, Haider Al-Abadi.

Entre 30 000 et 40 000 civils encore dans la ville, selon l'OMS 

La reprise d'une partie de Fallouja marque une étape importante dans l'offensive de l'armée irakienne et de ses alliés. Fallouja se trouve à 50 kilomètres à l'ouest de Bagdad, la capitale. Les soldats et les policiers sont appuyés par les forces paramilitaires chiites, et surtout par la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. La France a, quant à elle, intensifié son aide militaire à l'Irak.

Selon l'Organisation internationale pour les migrations, au moins 48 000 personnes ont fui Fallouja depuis le début de l'offensive, le 23 mai dernier. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime vendredi que 30 000 à 40 000 civils sont encore sur place. Certains seraient utilisés comme des boucliers humains par les combattants jihadistes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.