Entre l'Iran et l'Arabie saoudite, la tension monte encore d'un cran

Troisième jour de manifestation à Téhéran. Des milliers d'Iraniens protestent contre l'exécution du dignitaire chiite Nimr al-Nimr par l'Arabie saoudite. Même scène de contestation à Bagdad en Irak, autre grand pays à majorité chiite. Plusieurs mosquées sunnites irakiennes ont été visées par des attentats en représailles. Lundi, Riyad a rapatrié son personnel diplomatique de Téhéran et a décidé en plus de rompre toutes relations aériennes et commerciales.

D'autres pays s'en mêlent

L'Iran se défend en diabolisant son puissant voisin sunnite. "Au cours des dernières années, sa politique a entrainé une augmentation des conflits", déclare le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. Certains pays musulmans choisissent ouvertement leur camp. Bahreïn et le Soudan ont aussi rompu leurs liens diplomatiques avec l'Iran. Une escalade que redoute le monde occidental. Washington et les capitales européennes appellent à l'apaisement.