Afghanistan : deux otages français retrouvent la liberté
Enlevé en novembre, Pierre Borghi, un ancien humanitaire de 29 ans passionné de photographie, a été retrouvé dimanche. Un autre otage français a été libéré, annonce le ministère des Affaires étrangères.
"Deux de nos compatriotes enlevés en Afghanistan ont été libérés. Nous nous réjouissons de leur libération", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, lundi 8 avril. Quatre mois après sa capture en Afghanistan, Pierre Borghi, un ancien humanitaire français passionné de photographie, a échappé à ses ravisseurs dimanche 7 avril.
Un deuxième Français, enlevé en Afghanistan, a lui été libéré dans des conditions non précisées, a révélé le ministère des Affaires étrangères français quelques heures après l'annonce de la libération du premier.
Pierre Borghi aurait "échappé à ses ravisseurs"
Après avoir travaillé pour l'ONG française Solidarités International, notamment en Afghanistan, Pierre Borghi était revenu à Kaboul en novembre pour réaliser un projet photographique. Sa capture avait été tenue secrète.
"Nos gardes l'ont retrouvé près d'un de nos postes de sécurité à Maydan Shar, vers 21 heures [18h30, heure française] dimanche. Apparemment, il avait échappé à ses ravisseurs. Nous l'avons ramené à Kaboul", explique le directeur de la Force de protection publique afghane, une compagnie de sécurité nationale. "Nous l'avons transféré au ministère de l'Intérieur". Il a ensuite été remis aux responsables de l'ambassade de France, a indiqué le ministère de l'Intérieur afghan.
Le salarié d'une ONG enlevé en plein centre de Kaboul
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères français n'a pas donné de précision sur la deuxième libération, qui n'est pas liée à la première, précise l'AFP. Il s'agit de Charles, 30 ans, salarié de l'ONG française Acted, pour qui il occupait la fonction de directeur financier. Il avait été été kidnappé le 27 janvier, sur la route de son travail, en plein centre de Kaboul. Quatre hommes armés avaient bloqué le 4X4 de l'organisation et menacé son chauffeur.
Ils s'étaient ensuite emparés de l'un des deux expatriés présents dans le véhicule, d'après un rapport d'Inso, une organisation chargée de la sécurité des ONG en Afghanistan. Ce rapt avait choqué la communauté expatriée de Kaboul car il s'était produit dans un quartier relativement tranquille de la capitale.
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