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Yémen: le boutre et le patrouilleur de la Marine
Le patrouilleur de la Marine nationale, l'«Adroit», en mission d’escorte au profit des réfugiés djiboutiens, a repéré le 5 avril dans la soirée un boutre venant du Yémen et se dirigeant vers Djibouti. La Marine française participe à des opérations de sauvetage au large du Yémen, où la guerre fait rage après l'intervention de l'Arabie Saoudite contre les Houtis.
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«Le boutre naviguait avec à son bord 92 Djiboutiens, mais également 27 Yéménites, 13 Saoudiens, 4 Kenyans, un Ethiopien, un Somalien et une Française. Tout en escortant ce boutre, l’Adroit a contacté les autorités djiboutiennes qui ont affrété un de leurs patrouilleurs pour prendre le relai jusqu’au port de Djibouti», a précisé le ministère de la Défense qui donne l'information.
Le 6 avril, c’est un autre boutre, parti la veille du port yéménite d'al-Moka avec 156 personnes à son bord, dont deux Français, qui a été escorté par le patrouilleur. L’Adroit y a transféré son équipe médicale en milieu de matinée afin de prendre en charge des passagers malades. Les réfugiés ayant quitté le Yémen sont arrivés à Djibouti en début d’après-midi.
La guerre au Yémen est meurtrière. Selon l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), les combats ont fait plus de 540 morts et 1.700 blessés depuis le 19 mars 2015. La situation humanitaire s'aggrave d'heure en heure dans le pays où les hôpitaux, faute de médicaments, ne peuvent plus soigner les blessés qui se comptent par centaines.
Le 6 avril, c’est un autre boutre, parti la veille du port yéménite d'al-Moka avec 156 personnes à son bord, dont deux Français, qui a été escorté par le patrouilleur. L’Adroit y a transféré son équipe médicale en milieu de matinée afin de prendre en charge des passagers malades. Les réfugiés ayant quitté le Yémen sont arrivés à Djibouti en début d’après-midi.
La guerre au Yémen est meurtrière. Selon l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), les combats ont fait plus de 540 morts et 1.700 blessés depuis le 19 mars 2015. La situation humanitaire s'aggrave d'heure en heure dans le pays où les hôpitaux, faute de médicaments, ne peuvent plus soigner les blessés qui se comptent par centaines.
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