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Syrie : le secrétaire général de l'ONU exhorte le Conseil de sécurité à éviter une situation "hors de contrôle"

Antonio Guterres "regrette que le Conseil de sécurité jusqu'à présent ait été dans l'incapacité d'obtenir un accord sur ce sujet".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, lors d'une conférence de presse à New York (Etats-Unis), le 2 février 2018. (ATILGAN OZDIL / ANADOLU AGENCY / AFP)

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a "regretté", mercredi 11 avril, "que le Conseil de sécurité jusqu'à présent ait été dans l'incapacité d'obtenir un accord" sur la Syrie"J'ai appelé les ambassadeurs des cinq membres permanents du Conseil (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) pour réaffirmer ma grande inquiétude face à l'impasse actuelle et j'ai souligné la nécessité d'éviter une situation devenant hors de contrôle", indique dans un communiqué le patron des Nations unies, alors que plane la menace d'une action occidentale en Syrie. "N'oublions pas qu'en définitive, nos efforts visent à mettre un terme à la terrible souffrance du peuple syrien."

Profondément divisé, le Conseil de sécurité a échoué mardi à adopter une résolution pour permettre une enquête sur l'attaque chimique présumée à Douma, en dépit de la mise au vote de deux textes russes et un texte américain. 

Plusieurs pays occidentaux, Etats-Unis en tête, menacent de répliquer par une frappe aérienne en Syrie. Donald Trump a mis en garde Moscou sur Twitter, mercredi matin. "La Russie jure d'abattre n'importe quel missile tiré sur la Syrie. Que la Russie se tienne prête, car ils arrivent, beaux, nouveaux et 'intelligents' ! Vous ne devriez pas vous associer à un animal qui tue avec du gaz, qui tue son peuple et aime cela", a écrit le chef d'Etat américain. "Le président tient la Syrie et la Russie pour responsables de cette attaque aux armes chimiques", mais "toutes les options sont sur la table, la décision finale n'a pas été prise", a toutefois tempéré sa porte-parole, Sarah Sanders, quelques heures plus tard.

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