Hollande : la transition en Syrie "passe nécessairement par le départ d'Al-Assad"
"On ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau", a expliqué le président français, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York.
Ce qu'il faut savoir
"Rien n'a changé" pour François Hollande : la transition en Syrie "passe nécessairement par le départ de Bachar Al-Assad". "On ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau, a expliqué le président français lundi 28 septembre, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York (Etats-Unis). Assad est à l'origine du problème, il ne peut pas faire partie de la solution."
Un peu plus tôt, à cette même tribune, Vladimir Poutine avait plaidé pour une "large coalition" contre les jihadistes en Syrie. Cette coalition serait "semblable à celle contre Hitler" au cours de la seconde guerre mondiale et les pays arabes "y joueraient un rôle clé", avait-il précisé.
• Hollande accuse Assad d'être responsable du chaos en Syrie. A la tribune, le président de la République a évoqué "une tragédie produite par l'alliance du terrorisme et de la dictature". Les centaines de milliers de réfugiés qui fuient la Syrie vers l'Europe "n'ont pas fui seulement une guerre, ils ont fui depuis plus de trois ans le régime de Bachar al-Assad", a-t-il insisté.
• Vladimir Poutine appelle à coopérer avec Assad. Refuser de collaborer avec le gouvernement syrien serait une "énorme erreur", estime le président russe, car il fait, selon lui, preuve de "courage" dans sa lutte contre les jihadistes.
Une présence militaire renforcée en Syrie. La Russie a sensiblement augmenté sa présence militaire en Syrie, en déployant des troupes au sol et des avions à Lattaquié, un des bastions du régime de Bachar Al-Assad. Une stratégie qui lui a permis de se replacer au centre des discussions sur la Syrie, dont elle était tenue à l'écart par les pays occidentaux depuis le début du conflit ukrainien.