Jean-Marc Ayrault "déplore" le veto russe à l'Onu pour une trêve en Syrie
Jean-Marc Ayrault s'est désolé, lundi soir, du veto russe concernant le projet de résolution du Conseil de sécurité à l'Onu ambitionnant une trêve des combats de sept jours en Syrie.
Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, a déploré, lundi 5 décembre, le veto russe à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu. Il visait à exiger une trêve de sept jours à Alep ainsi que l'arrêt des combats dans l'ensemble de la Syrie. Jean-Marc Ayrault a fait part de sa volonté de continuer sa mobilisation sans toutefois faire mention du veto chinois.
"Je déplore que, du fait de l’obstruction de la Russie, le Conseil de Sécurité des Nations Unies ne soit toujours pas en mesure d’assumer ses responsabilités à l’égard des populations civiles en Syrie qui font face à la folie destructrice du régime de Bachar Al-Assad, comme des groupes terroristes, à commencer par Daech", a déclaré le ministre dans un communiqué.
Continuer à négocier une trêve
Jean-Marc Ayrault a estimé que "l’escalade militaire est (…) une impasse qui ne fait qu’aggraver les souffrances des populations et nourrir le terrorisme", et qu'à l'inverse "seule une solution politique permettra de remettre la Syrie sur le chemin de la paix et de la stabilité".
"Il est urgent de créer les conditions pour une reprise des négociations en vue d’une transition politique", selon le ministre qui a martelé que "la France ne se résignera pas. Elle reste pleinement mobilisée, avec ses partenaires, pour arrêter le martyre d’Alep". Il compte tirer profit de la réunion ministérielle des pays affinitaires, samedi 10 décembre à Paris, pour cela.
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