Syrie : dix-neuf combattants pro-Iran tués par des frappes dans l'est du pays, selon une ONG
Dix-neuf combattants affiliés à l'Iran, dont quatre Syriens et six Irakiens, ont été tués en Syrie, samedi 30 décembre, dans neuf frappes qui ont visé des sites dans l'est de la Syrie, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Selon cette ONG, ces bombardements ont visé des positions militaires à Boukamal et ses environs, près de la frontière entre l'Irak et la Syrie.
Les frappes sont "probablement israéliennes", a déclaré à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, qui avait dit dans un premier temps qu'elles pourraient avoir été menées par les Etats-Unis. L'Iran soutient des groupes armés accusés par Washington d'être à l'origine des attaques contre ses forces au Proche-Orient, sur fond de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. Le mouvement islamiste palestinien est soutenu par l'"axe de la résistance", dont fait notamment partie Téhéran.
D'autres frappes près d'Alep, selon l'OSDH
L'OSDH, basé au Royaume-Uni mais disposant d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, a également annoncé, samedi en fin de journée, que "des missiles israéliens" avaient "visé des entrepôts et des bases de groupes pro-Iran" dans le nord de la Syrie, dans une zone proche de l'aéroport d'Alep. Trois combattants ont été tués et plusieurs autres blessés, détaille l'ONG.
Par ailleurs, dans la nuit de vendredi à samedi, des "bombardements terrestres israéliens" ont tué deux combattants d'un groupe affilié au Hezbollah, soutenu par Téhéran, dans la province de Qouneitra, a souligné l'OSDH. De son côté, le mouvement terroriste libanais avait affirmé samedi que quatre de ses combattants avaient été tués "sur la route de Jérusalem", terme employé par la formation pour désigner ses membres tombés depuis le 7 octobre.
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