Syrie : Ayrault condamne "avec la plus grande fermeté" le bombardement d'un hôpital soutenu par MSF

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Des secouristes évacuent une victime des décombres d'un hôpital bombardé à Marat Al-Numan (Syrie), le 15 février 2016. (MUHAMMED KARKAS / ANADOLU AGENCY / AFP)

Un hôpital soutenu par Médecins sans frontières a été détruit, lundi, à Marat Al-Numan, dans la province d'Idlib. 

Ce qu'il faut savoir

Des tirs de missiles ont "tué près de cinquante civils, dont des enfants" dans au moins cinq établissements médicaux et deux écoles à Alep et Idlib, dans le nord de la Syrie, a annoncé l'ONU, lundi 15 février. Les Nations unies condamnent "des violations flagrantes du droit international".

Des raids "vraisemblablement russes". Au moins neuf personnes sont mortes dans un hôpital soutenu par Médecins sans frontières, "entièrement détruit par des avions, vraisemblablement russes", selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Près d'une dizaine de personnes, dont un enfant, ont été tuées. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a dénoncé "avec la plus grande fermeté" ce "nouveau bombardement délibéré".

Des enfants tués à l'école. Deux des frappes ont eu lieu dans la ville rebelle d'Azaz, près d'Alep, et deux autres à Idlib, où un hôpital aurait été touché à quatre reprises. L'Unicef fait aussi état d'informations sur des attaques contre deux écoles à Azaz, qui ont tué six enfants.

L'ONU hausse le ton. Selon les Nations unies, ces attaques "jettent une ombre sur les engagements pris par le Groupe de soutien international à la Syrie" lors de la réunion de Munich, en Allemagne. La Russie et les Etats-Unis avaient conclu à la nécessité d'établir un cessez-le-feu en Syrie.