Cet article date de plus de six ans.

Syrie : le cessez-le-feu décrété par Moscou est officiellement entré en vigueur

Une trêve humanitaire quotidienne de cinq heures annoncée par la Russie est entrée en vigueur mardi en Syrie, notamment dans la Ghouta orientale, enclave rebelle assiégée cible depuis neuf jours d'une violente campagne aérienne du régime.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Un homme dans des décombres, dans la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas, la capitale syrienne, le 22 février 2018. (ABDULMONAM EASSA / AFP)

Les bombardements sur la Ghouta orientale (Syrie) vont-ils réellement s'arrêter ? Le cessez-le-feu décrété par Moscou est officiellement entré en vigueur, mardi 27 février. Il doit durer de "9 heures à 14 heures", avait indiqué, la veille, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, cité par les agences russes.

Selon un correspondant de l'AFP à Douma, la plus grande ville du fief rebelle situé aux portes de Damas, ainsi que l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), la nuit a été calme dans l'ensemble. Quelques tirs d'artillerie ont été enregistrés juste avant l'entrée en vigueur de la trêve, censée être appliquée quotidiennement pendant cinq heures, selon Moscou.

"Une aide humanitaire absolument nécessaire"

Lundi, Washington avait appelé Moscou à faire cesser l'offensive. Le fief rebelle de la banlieue de Damas était toujours victime de raids malgré le cessez-le-feu voté à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU.

"La Russie a l'influence nécessaire pour mettre un terme à ces opérations si elle décide de respecter ses obligations envers le cessez-le-feu de l'ONU", avait écrit la porte-parole du département d'Etat, Heather Nauert, dans une série de tweets. "Les Etats-Unis appellent à l'arrêt immédiat des opérations offensives et à ouvrir d'urgence l'accès aux travailleurs humanitaires pour qu'ils soignent les blessés et livrent une aide humanitaire absolument nécessaire", avait-elle exhorté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.