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Vidéo Syrie : le rôle futur de Bachar Al-Assad, principal point de désaccord

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Syrie : principal point de désaccord pour Fabius : le rôle futur de M. Bachar Al-Assad
Syrie : principal point de désaccord pour Fabius : le rôle futur de M. Bachar Al-Assad Syrie : principal point de désaccord pour Fabius : le rôle futur de M. Bachar Al-Assad (REUTERS)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Malgré quelques points d'accord, la réunion internationale sur la Syrie vendredi à Vienne s'est achevée sur un désaccord majeur concernant le futur rôle de Bachar Al-Assad.

Huit heures pour quelques avancées, mais beaucoup de désaccords. Les discussions sur la Syrie, qui se sont tenues vendredi 30 octobre à Vienne (Autriche), reprendront dans 15 jours "pour aller plus loin". Pour le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, le point de désaccord principal concerne "le rôle futur de Bachar Al-Assad".

"Il y a évidemment des points de désaccord et le principal est le rôle futur de Bachar Al-Assad. Pour nous, les choses sont claires, il est le principal responsable du désastre syrien et donc il n'est pas question qu'il soit le futur de la Syrie", a lancé le ministre à la presse à l'issue de ces discussions.

Laurent Fabius a toutefois estimé que les choses avaient "suffisamment avancé pour que nous nous donnions rendez-vous dans 15 jours dans la même configuration pour aller plus loin." Pour le chef de la diplomatie française, les Nations unies vont jouer un "rôle considérable" dans le processus.

L'Iran favorable à une période de "transition" de six mois en Syrie

"Il y a un certain nombre de points sur lesquels nous avons avancé, en particulier sur le processus politique, sur la question du gouvernement de transition, sur les élections, sur la constitution future et sur d'autres aspects encore. Mais nous ne sommes pas arrivés encore à un accord complet", a ajouté le ministre français.

L'Iran s'est déclaré vendredi favorable à une période de "transition" de six mois en Syrie suivie d'élections permettant de déterminer l'avenir du président Bachar Al-Assad. Les sources qui ont fait état de cette proposition expliquent qu'elle revient pour la république islamique à renoncer à faire du maintien d'Assad au pouvoir une condition préalable à tout accord.

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