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Les 4 Vérités - Hubert Védrine : "Les torts sont partagés entre les Occidentaux et la Russie"

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Les 4 Vérités - Hubert Védrine : "les torts sont partagés entre les Occidentaux et la Russie"
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Article rédigé par France 2
France Télévisions

L'ancien ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine, revient pour les 4 Vérités sur les tensions entre Britanniques et Russes, ainsi que les élections en Russie.

C'est un geste diplomatique remarqué au salon du Livre et qui risque de faire couler beaucoup d'encre. Emmanuel Macron a boudé, jeudi 15 mars, le pavillon officiel de la Russie, pays invité d'honneur du Salon du Livre à Paris. Un boycott qui n'est pas anodin et témoigne d'un soutien fort au Royaume-Uni, en pleine crise diplomatique avec les autorités russes. L'ancien ministre des Affaires étrangères sous Jacques Chirac, Hubert Védrine considère que les "torts sont partagés" entre l'Occident et la Russie dans le contexte diplomatique actuel.

Des relations moins bien gérées que lors de la Guerre froide

"On est arrivé, par une série d'étapes déplorables, à la situation actuelle", explique l'ancien ministre. Avant d'expliquer : "Quand je dis que les torts sont partagés, c'est par à-propos de l'attitude de l'Occident par rapport à la Russie, d'après l'URSS. Il y a eu une série d'actes du côté américain, une sorte de mépris. Il y a eu une volonté de l'Union européenne de couper l'Ukraine de la Russie et également beaucoup de choses à reprocher du côté russe".

D'après Hubert Védrine, "nous, les Occidentaux, avons perdu la capacité de définir pour le monde entier, ce qui est le temps de quoi." (je ne comprends pas très bien la fin de la citation...) Une perte de leadership, qui contraint les capitales européennes à faire bloc avec le Royaume-Uni, par rapport au contexte actuel. "C'est évident que le régime russe commet des actes condamnables, qu'ils sont critiquables [...], il n'empêche que les relations deviennent maintenant plus mauvaises et moins bien gérées que pendant la Guerre froide", poursuit-il, craignant qu'une détente ne soit pas à l'ordre du jour dans les relations diplomatiques.

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