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LA PHOTO. L'emblématique valise rouge de Margaret Thatcher s'envole aux enchères

Une vente des effets personnels ayant appartenu à l'ancien Premier ministre britannique, Margaret Thatcher, a atteint 4,5 millions d'euros, soit 7 fois plus que prévu. La vente a attiré, selon Christie's, des acheteurs provenant de 41 pays. Bijoux, discours, sac à main, vêtements: quelque 200 pièces historiques ont été cédées au profit des enfants et petits enfants de la Dame de Fer.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Le 15 décembre 2015, à Londres, chez Christie's La valise en cuir rouge ayant appartenu à Margaret Thatcher, première femme à avoir été à la tête du gouvernement du Royaume-Uni, de 1979 à 1990, a été adjugée à 242.500 livres (334.000 euros). La fameuse valise, qui contenait à cette époque des documents confidentiels, était estimée entre 3.000 et 5.000 livres (4.200 et 7.000 euros). D'autres objets historiques, comme un document signé sur lequel est noté la fameuse prière de Saint François d'Assise prononcée à son arrivée au 10 Downing Street, estimé entre 600 et 900 livres, est parti à 37.500 livres. Sa robe de mariée en velours bleu, qui a ouvert les enchères, a été achetée par un ressortissant du sultanat d'Oman qui n'a déboursé que 25.000 livres, soit guère plus que l'estimation entre 10.000 et 15.000 livres. Cette collection d'objets historiques offre «un éclairage aussi bien public que privé sur la trajectoire d'un titan politique», selon Christie's et trahit la «passion secrète» de Mme Thatcher, fille de couturière, pour les vêtements. Les tailleurs de la Dame de fer n'ont d'ailleurs pas du tout déchaîné les passions. En revanche, une statue d'un pygargue à tête blanche, rapace qui symbolise les Etats-Unis, a été un autre grand succès de la vente. Cette pièce offerte par Ronald Reagan a été adjugée à 266.500 livres (334.000 euros), là encore avec un prix largement au-dessus de l'estimation (4.200 et 7.000 euros). Les objets de cette collection avaient été proposés au Victoria and Albert Museum de Londres qui avait refusé de les acquérir.

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