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Royaume-Uni : plus de 1 000 arrestations depuis le début des blocages écologistes à Londres

Le mouvement Extinction Rebellion, qui prône la désobéissance civile non violente, a bloqué pendant une semaine plusieurs sites très fréquentés du centre de la capitale britannique.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Un militant écologiste arrêté par la police alors qu'il bloquait le pont de Waterloo à Londres, le 20 avril 2019.  (NIKLAS HALLE'N / AFP)

Les actions menées à Londres par le mouvement Extinction Rebellion ont conduit à 1 065 arrestations depuis le 15 avril, a indiqué Scotland Yard lundi 22 avril. Ce réseau de militants écologistes, qui prône la désobéissance civile non violente, a bloqué pendant une semaine plusieurs sites très fréquentés du centre de la capitale britannique. La police précise que 53 personnes ont fait l'objet de poursuites.

Les manifestants ont interrompu leurs blocages lundi et se cantonnaient à Marble Arch, au nord-ouest de Hyde Park et à l'extrémité de l'artère commerciale Oxford Street, en plein cœur de Londres. Waterloo Bridge, Oxford Circus et Parliament Square ont été rouverts à la circulation. 

Des militants du groupe Extinction Rebellion à Marble Arch, à Londres, le 22 avril 2019.  (TOLGA AKMEN / AFP)

Le mouvement "entre dans une nouvelle phase", a indiqué Extinction Rebellion sur son site internet. "La 'phase 1' a été un énorme succès. Le fait d'occuper des lieux a attiré l'attention sur notre cause", ajoute le mouvement, expliquant que la "phase 2" devait faire l'objet de discussions lundi après-midi.

Extinction Rebellion a trois revendications au Royaume-Uni : la proclamation d'un "état d'urgence climatique et écologique", l'élaboration d'un plan d'actions pour "réduire à zéro" les émissions nettes de gaz à effet de serre d'ici 2025 et la création d'une "assemblée citoyenne" qui, aidée d'avis scientifiques, se prononcerait sur des questions climatiques.

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