Mort d'Alexeï Navalny : sa famille et ses sympathisants lui rendent hommage, 40 jours après sa disparition

En exil, Ioulia Navalnaïa, qui ne peut se rendre en Russie par crainte d'y être arrêtée, a publié un message sur ses réseaux sociaux en mémoire de son ex-mari.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des personnes se recueillent devant la tombe d'Alexei Navalny, au cimetière Borisovo, à Moscou, le 26 mars 2024. (OLGA MALTSEVA / AFP)

Ils continuent à célébrer sa mémoire. La famille d'Alexeï Navalny et des sympathisants ont rendu hommage à l'ancien détracteur numéro un de Vladimir Poutine mardi 26 mars, 40 jours après sa mort en prison. Il s'agit d'une étape dans la religion orthodoxe vers la vie dans l'au-delà : l'âme du défunt doit être purifiée durant cette période après la mort. A l'issue de ce délai, une commémoration a lieu pour que les prières de la famille et des proches aident l'âme à atteindre le paradis.

Au cimetière de Borissovo, dans le sud-est de Moscou, des dizaines de partisans de l'opposant décédé en prison dans des circonstances restées opaques le 16 février, ont apporté des fleurs et se sont recueillis devant sa tombe dans la matinée, a constaté une journaliste de l'AFP.

Ioulia Navalnaïa affirme qu'elle n'abonnera pas 

En exil, Ioulia Navalnaïa, qui ne peut se rendre en Russie par crainte d'y être arrêtée, a publié un message sur les réseaux sociaux. "Aujourd'hui, 40 jours se sont écoulés depuis l'assassinat d'Alexeï", a-t-elle écrit sur X, remerciant "tous ceux qui se souviennent". Elle a également relayé une chanson qui célèbre la vie de son mari : "L'obscurité ne nous fait pas peur, Liocha [un diminutif d'Alexeï], nous n'abandonnerons pas", dit notamment le texte.

Les autorités russes ont affirmé qu'Alexeï Navalny est mort de causes naturelles en prison, alors que ses proches jugent que l'opposant, qui avait déjà survécu à un empoisonnement et était affaibli par des conditions de détention très rudes, a été tué. Mi-mars, après la réélection sans opposition de Vladimir Poutine, Ioulia Navalnaïa avait appelé à "ne pas céder" et à "aller de l'avant".

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