Entre Londres et Moscou, une crise diplomatique couve après la mort d'un ex-espion
La Première ministre Theresa May a accusé ce lundi 12 mars la Russie d'être "très probablement" responsable de l'empoisonnement de l'ex-espion russe en Angleterre.
Theresa May a été très offensive ce lundi à la Chambre des communes britannique. La Première ministre a annoncé que le poison avait été identifié et qu'il n'est produit que dans des laboratoires d'armement russe. C'est une substance innervante sous forme de gaz ou de poudre. Elle provoque la contraction des muscles et la victime décède par étouffement ou crise cardiaque, indique en direct de Londres le correspondant de France Télévisions Loïc de la Mornais.
Le "cirque" de May
Pour Theresa May, l'alternative est simple : soit l'attaque a été directement commanditée depuis le Kremlin, soit l'État russe n'a plus le contrôle de ses propres armes. La dirigeante britannique a donné 36 heures à la Russie pour avancer des explications sans quoi il y aurait des représailles. Moscou a rétorqué. Le ministre des Affaires étrangères a qualifié de "cirque" le discours de Theresa May.
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