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Six manifestants ont été tués ce vendredi par les forces syriennes lors de rassemblements contre le régime.

Les violences en Syrie ont fait plus de 3000 morts dont au moins 187 enfants depuis le début du soulèvement, selon l'Onu. Navi Pllay, haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, réclame une initiative internationale pour que cesse l'"impitoyable répression".
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Manifestation contre le régime syrien dans la ville de Daraa, ce vendredi 14 octobre. (AFP / Youtube)

Les violences en Syrie ont fait plus de 3000 morts dont au moins 187 enfants depuis le début du soulèvement, selon l'Onu. Navi Pllay, haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, réclame une initiative internationale pour que cesse l'"impitoyable répression".

"Il appartient à tous les membres de la communauté internationale de prendre de concert des mesures avant que la poursuite de l'impitoyable répression et de l'effusion de sang ne plonge le pays dans une guerre civile totale", a ajouté Navi Pillay. "Alors que de nouveaux membres de l'armée refusent de s'en prendre aux civils et changent de camp, la crise présente d'ores et déjà des signes préoccupants d'une progression vers un conflit armé."

Selon la chaîne de télévision Al Djazira, les ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue arabe se réuniront dimanche au Caire pour examiner l'évolution de la situation en Syrie. Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) avait réclamé d'urgence une telle réunion.

Le porte-parole de la commissaire Pillay a indiqué qu'il revenait au seul Conseil de sécurité de l'Onu de se prononcer sur l'éventualité d'une action militaire étrangère comparable à celle mise en place en Libye contre le régime de Kadhafi.

Jeudi, au moins 20 personnes avaient été tuées dans des affrontements entre l'opposition et les forces de sécurité, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a lui fait part de ses inquiétudes concernant le sort réservé aux détenus dans les prisons syriennes. Le gouvernement de Damas a autorisé le 4 septembre l'organisme international à visiter les centres de détention à travers le pays mais jusqu'ici la Croix-Rouge n'a pu que se rendre à la prison centrale de Damas.

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