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Syrie : douze pays pour une "réponse internationale forte"

A l'issue du sommet du G20 de Saint-Pétersbourg, la Maison Blanche a diffusé un appel signé par onze pays jugeant que la responsabilité du régime de Bachar al-Assad était "clairement" établie dans l'attaque du 21 août. Et demandant une réponse "forte". Un texte qui ne mentionne pas une intervention militaire. Et qui a été aussi signé par l'Allemagne.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Kevin Lamarque Reuters)

"Nous condamnons dans
les termes les plus fermes l'horrible attaque par des armes chimiques dans les
faubourgs de Damas le 21 août, qui a coûté la vie à tant d'hommes, de femmes
et d'enfants. Les preuves mettent clairement en
évidence la responsabilité dugouvernement syrien dans
cette attaque. Nous
appelons à une réponse internationale forte à cette grave violation des règles et
des valeurs en vigueur dans le monde, afin d'envoyer un message clair pour que ce
genre d'atrocité ne se répète pas. Ceux qui ont commis ces crimes doivent
en porter la responsabilité. Les signataires ont depuis toujours
demandé une résolution forte du Conseil de sécurité des
Nations-Unies
", mais ce dernier "est paralysé, comme il l'a toujours été depuis
deux ans et demi"
et "le monde ne peut attendre le résultat d'interminables
processus voués à l'échec
".

Ce texte, qui ne mentionne pas explicitement une intervention militaire, a été signé par dix pays du G20 plus l'Espagne qui en est l'invité permanent. Les autres signataires sont l'Australie, le Canada, la France,
l'Italie, le Japon, la Corée du Sud, l'Arabie Saoudite, la Turquie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

Puis un petit coup de théâtre en tout début d'après-midi ce samedi: le ministre des Affaires étrangères Guido Westervelle a annoncé que l'Allemagne avaiytt décidé de se joindre à cet appel.

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solution politique" (Hollande)

John Kerry en tournée en Europe

Une liste qu'aimerait bien allonger le secrétaire d'Etat américain John
Kerry qui est arrivé cette nuit à Vilnius pour s'entretenir ce samedi matin de manière "informelle " avec ses 28 homologues de l'Union européenne.

Mais cette tâche sera difficile. Ainsi pour le vice-Premier ministre du Luxembourg, Jean Asselborn de nombreux pays de l'UE sont confrontés à un choix "pratiquement impossible ", faute des moyens nécessaires : "On n'a
pas les moyens militaires de stopper les atrocités du système Assad. On ne les
a pas. Il faut être
conscient que ça n'existe pas."

 

 

 

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