Syrie : la journaliste française Edith Bouvier serait elle aussi au Liban, saine et sauve
Au 25e jour consécutif de bombardements sur la ville de Homs par l'armée syrienne, des militants de l'opposition ont donc réussi à exfiltrer les deux journalistes blessés : le photographe de presse britannique Paul Conroy, et la Française Edith Bouvier, grand reporter pour le Figaro .
Si l'arrivée de Paul Conroy au Liban a été officialisée dès le milieu de matinée, celle d'Edith Bouvier n'a été confirmée qu'en milieu d'après-midi par le président Sarkzoy. Ce matin, ni l'ambassade de France à Beyrouth, ni le Quai d'Orsay, ni Reporters sans frontières, ni le Figaro , son employeur, n'avaient confirmé l'exfiltration de notre consœur.
Les autorités libanaises reconnaissent cependant ne pas savoir exactement où elle se trouve.
Appel au secours
Les deux journalistes avaient lancé jeudi dernier des appels au secours dans une vidéo postée sur Youtube. Ils étaient tous deux apparus les traits tirés, allongés, blessés. Paul Conroy affirmait souffrir de "trois blessures profondes à la jambe", et Edith Bouvier de multiples fractures"au fémur, dans le sens de la longueur et de la largeur".
Le pilonnage incessant de la ville de Homs, bastion de l'opposition syrienne, a coûté la vie la semaine dernière au journaliste français indépendant Rémi Ochlik et à sa consœur britannique du Sunday Times Marie Colvin.
Les deux reporteurs faisaient partie d'un groupe d'une demi-douzaine de journalistes, pris au piège dans ce qui sert de salle de presse à l'opposition syrienne.
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