Syrie : les preuves déclassifiées à l'heure du doute
"Il
est clair, à l'étude des points d'application de l'attaque, que nul autre
que le régime ne pouvait s'en prendre ainsi à des positions stratégiques pour
l'opposition. Nous
estimons enfin que l'opposition syrienne n'a pas les capacités de conduire une
opération d'une telle ampleur avec des agents chimiques ". Ainsi se termine la note des services de renseignement publié ce lundi soir par plusieurs ministères.
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Le régime de Damas est donc jugé coupable, par défaut, d'un certain nombre d'attaques chimiques dont celle du 21 août. Mais ces données n'ont pas convaincu Eric Dénécé, le directeur du CF2R, le Centre français de recherches sur le renseignements.
Scepticisme également de Jean-Louis Borloo. Le président de l'UDI assure qu'il n'y a pas de preuves évidentes de la culpabilité du régime syrien, mais simplement un raisonnement selon lequel "l'opposition ne pourrait pas l'avoir fait".
Jean-Louis Borloo continue donc à réclamer un mandat de l'Onu ou un débat avec vote.
Avec toujours en toile de fond, l'affaire des "armes de destruction massive" irakiennes. Les preuves présentées à la tribune de l'Onu par l'américain Colin Powell s'étaient révélées fausses.
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