Cet article date de plus de six ans.

Attentat à Paris : les conditions de l'intervention

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Attentat à Paris : les conditions de l'intervention
Attentat à Paris : les conditions de l'intervention Attentat à Paris : les conditions de l'intervention (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions
France 3

Sans l'intervention rapide des policiers, le bilan de l'attentat survenu hier, samedi 12 mai, dans le quartier de l'Opéra, à Paris, aurait pu être plus lourd. Leur réactivité a été saluée. 

Avec maîtrise et sang-froid, les hommes de Police-secours viennent de tirer sur l'assaillant. Sur cette vidéo amateur, on le voit au sol, levant un bras, avant de décéder. C'est un homme déterminé que les trois policiers ont eu à affronter : "Il a carrément sauté sur les policiers, rien ni personne ne pouvait l'arrêter, c'est ça qui m'a vraiment refroidie", témoigne une passante témoin des événements.

La rapidité de l'intervention saluée

Les trois agents de police secours patrouillaient à quelques mètres de là, quand des passants les alertent qu'un homme muni d'un couteau sème la terreur. Ils parviennent à le rattraper. L'un d'eux tente à deux reprises de le neutraliser grâce à son Taser, sans succès. Son collègue fait feu et l'atteint au niveau du cœur. Témoins comme officiels soulignent la rapidité d'intervention. "C'est impressionnant comme la police est arrivée... Le temps de leur téléphoner, ils étaient là", témoigne un riverain. "Dans les cinq minutes qui suivaient, une patrouille de police se trouvait sur les lieux, et moins de neuf minutes après le premier appel à Police-secours, l'assaillant était neutralisé", a détaillé Édouard Philippe. Avant les attentats du 13-Novembre, seules les troupes d'élite étaient autorisées à intervenir. Mais face aux très nombreuses victimes, notamment au Bataclan, la doctrine a changé. Les premiers policiers sur place, quel que soit leur grade, doivent intervenir.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.