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Le groupe Etat islamique revendique la mort des 13 soldats français au Mali

Cette revendication, rapportée par SITE Intel Group, un organisme américain qui suit l'activité de l'extrémisme islamiste, n'est étayée d'aucun élément de preuve.

Article rédigé par franceinfo avec Reuters
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Un hélicoptère Tigre sur une base militaire française, à Gao (Mali), le 8 novembre 2019. (MICHELE CATTANI / AFP)

La branche ouest-africaine du groupe Etat islamique, l'Etat islamique-Province d’Afrique de l’Ouest (ISWAP), affirme, jeudi 28 novembre, avoir provoqué l'accident qui a coûté la vie à 13 soldats français au Mali. Cette revendication, rapportée par SITE Intel Group (un organisme américain qui suit l'activité de l'extrémisme islamiste) n'est étayée d'aucun élément de preuve.

Le groupe ISWAP déclare que les deux hélicoptères impliqués dans la collision mortelle se sont percutés alors que l'un d'eux était pris sous le feu de ses combattants.

Deux enquêtes en cours

La France a annoncé mardi la mort de 13 de ses soldats dans une collision "vraisemblablement accidentelle" entre un hélicoptère de combat Tigre et un hélicoptère de transport Cougar, qui étaient en appui, par nuit noire et à basse altitude, de commandos au sol qui combattaient des jihadistes armés.

Une enquête interne a été ouverte au sein de l'armée française, ainsi qu'une enquête du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) après que les deux boîtes noires des appareils ont été retrouvées.

Sollicité par Reuters, l'état-major des armées françaises s'est refusé, jeudi, à tout commentaire à la suite de la revendication de l'EI. Il faisait état, mardi, d'une "très forte présomption" d'accident.

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