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Mali : la branche d'Al-Qaïda au Sahel revendique la mort des trois soldats français

Les trois soldats ont été tués lundi dans la zone frontalière avec le Niger et le Burkina Faso quand leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé alors qu'ils participaient à une mission d'escorte.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un véhicule armé français circule près du mont Hombori (Mali), le 27 mars 2019. (DAPHNE BENOIT / AFP)

Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda, a revendiqué, vendredi 1er janvier, l'attaque qui a coûté la vie à trois soldats français, lundi, sur une route du centre du Mali. Le groupe terroriste n'a pas fourni de détails sur l'attaque.

Dans un communiqué publié par sa plateforme de propagande Al-Zallaqa, la principale alliance jihadiste du Sahel s'en prend à la poursuite de la présence militaire française dans la sous-région, aux caricatures de Mahomet, aux déclarations d'Emmanuel Macron défendant la publication de ces dessins au nom de la liberté d'expression, ou encore à la politique du gouvernement français vis-à-vis des musulmans de France.

L'"ennemi le plus dangereux" de la France au Sahel

Les trois soldats ont été tués dans la zone frontalière avec le Niger et le Burkina Faso quand leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé alors qu'ils participaient à une mission d'escorte, selon la présidence française. Leur décès porte à 47 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations Serval puis Barkhane.

Fin novembre, le commandant de Barkhane, Marc Conruyt, avait désigné devant les députés français le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans comme l'"ennemi le plus dangereux" au Sahel, où le groupe Etat islamique est également présent.

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