Mali : quel avenir pour l'opération Barkhane après le coup d'Etat ?
Au Mali, après le coup d'Etat qui a poussé le président Ibrahim Boubacar Keïta à démissionner, les militaires ont promis des élections. La situation est suivie de très près par la France.
Mercredi 19 août, à la télévision, le président du Mali Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé, contraint et forcé, sa démission après sept ans de pouvoir. Dans cette région très instable, ce coup d'Etat aura-t-il des conséquences sur l'opération Barkhane ? Depuis six ans, cette opération militaire mobilise plus de 5 000 soldats français au Sahel, de la Mauritanie au Tchad, sur un territoire grand comme dix fois la France. Leur mission est avant tout de traquer les jihadistes.
La présence militaire française pas menacée à court terme
Les militaires français ratissent le terrain et le désert, fouillent les villages. Depuis le début de l'année, ils auraient tué plusieurs dizaines de jihadistes. Selon les experts, ce putsch ne menace pas, à court terme, la présence française. "Les militaires maliens ne sont pas fous, ils se rendent bien compte que c'est Barkhane qui leur permet de tenir le coup", affirme Serge Michaïlof, chercheur associé à l'IRIS.
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