Radicalisation : le sort des repentis
Chaque jour à la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris, on juge des femmes et des hommes ralliés à la cause de l'État islamique.
Ce jour-là, trois prévenus sont accusés d'avoir fomenté un attentat en France, et d'avoir voulu rejoindre la Syrie. "Ma religion, elle est supérieure à votre République. Je veux vivre ma foi en toute liberté dans un pays d'islam", lance l'un des trois hommes. Après deux ans de détention provisoire, il n'a rien renié de son idéologie extrémiste.
"J'étais dans le déni"
Farid, lui, vient d'être condamné pour association de malfaiteurs terroristes, mais ne dormira pas en prison. Il reste en liberté sous contrôle judiciaire. Depuis un an, il travaille dans une grande entreprise de télécoms. Un poste à responsabilité qu’il considère comme sa planche de salut. Il se dit maintenant guéri de l'islam radical. "Je ne voyais pas que j'étais dedans. Je me mentais à moi-même, j'étais dans le déni", confie le jeune homme. Comme Farid, en France, 250 personnes condamnées pour leurs liens avec le terrorisme purgent leur peine en liberté, souvent sous bracelet électronique.
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