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Tunisie : Daech revendique une attaque meurtrière contre des gendarmes

Le groupe djihadiste Etat islamique a revendiqué mardi une attaque contre des gendarmes lundi dans la région de Sidi Bouzid. Trois personnes sont mortes et douze autres ont été blessées.
Article rédigé par Camille André
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (L'EI a revendiqué l'attaque dans laquelle trois gendarmes tunisiens ont été tués lundi © Reuters)

L’organisation terroriste Daech a revendiqué mardi une attaque dans laquelle trois gendarmes ont trouvé la mort et 12 personnes ont été blessées lundi. Sur Twitter, le groupe djihadiste a diffusé un communiqué indiquant que la fusillade, avec la garde nationale tunisienne dans la région de Sidi Bouzid, avait été menée par "deux soldats du califat, qui ont attaqué à l'arme légère deux sites militaires".

Fusillade à un point de contrôle

Selon les autorités tunisiennes, la garde nationale craignait qu’une attaque soit en préparation dans la région. Elle a voulu stopper deux suspects à moto à un point de contrôle, mais les deux hommes ont tiré sur les gendarmes. Deux d’entre eux ont été tués dans la fusillade. Un troisième membre de la garde nationale a été tué par les deux hommes lors de leur fuite. Les suspects ont finalement été rattrapés par des membres de l’armée et des forces de l’ordre. L’un d’entre eux a été tué et le second est grièvement blessé.

Douze personnes, dont huit civils, ont également été blessées pendant l’attaque. Elles ont été hospitalisées dans l’hopital de Sidi Bouzid. Le même jour, dans l'après-midi, un quatrième gendarme a trouvé la mort dans une autre attaque, survenue dans la région de Jendouba, à la frontière algérienne.

Essor de groupes armés djihadistes

Le groupe Daech était déjà à l’origine de l’attaque contre le musée du Bardo à Tunis en mars. 21 touristes étrangers et un policier tunisien y ont trouvé la mort. Depuis la révolution de janvier 2011, la Tunisie fait face à l’essor de groupes armés djihadistes. Malgré des centaines d’arrestations, le pays peine à neutraliser ces groupes et les heurts entre hommes armés et forces de l’ordre ont explosé.

 

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