Mersin, la petite Syrie turque
Mersin, un port d’où doivent partir de nombreuses filières d’immigration vers l’Europe. Selon Fulya Memisoglu, une universitaire turque citée par l’AFP, depuis septembre 2014, une vingtaine de cargos a quitté le port. Dans les cales, un chargement très spécial: hommes, femmes, enfants.
Des migrants syriens issus des classes moyennes qui n’ont pas hésité à débourser 6000 dollars pour monter à bord. Voyage à hauts risques vers l’Europe ou… la mort.
D’autres Syriens plus prudents ont posé leur sac à Mersin pour y attendre la fin de la guerre dans leur pays. Du coup, une communauté syrienne s’est créée, développant un réseau d’associations. Ainsi, le Rassemblement social syrien gère même une école qui accueille 2000 élèves. L’ONG a également ouvert une clinique. Les réfugiés sont enregistrés à leur arrivée et bénéficient de services gratuits.
Et le seul mot d’ordre que défend cette ONG est de rester en Turquie, de ne pas partir vers l’Occident.
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