Turquie : la purge se poursuit après la tentative ratée de coup d'État
La purge a commencé avec une vague d'arrestations de policiers, de militaires, mais aussi de magistrats et de gouverneurs. Plus de 7 000 personnes ont été placées en garde à vue. Une conséquence de la tentative avortée de coup d'État.
Ils continuent à occuper, nuit et jour, la place Taksim à Istanbul (Turquie) répondant à l'appel des autorités turques. Des milliers de personnes qui demandent la peine de mort contre les responsables de la tentative de coup d'État. Dimanche 17 juillet, le président Erdogan évoquait un possible rétablissement de la peine capitale. "Une décision doit être prise. Nous ne pouvons pas trop la retarder parce que ceux qui mènent un coup contre l'État doivent en payer le prix", a déclaré le président turc.
Plus de 7 000 personnes arrêtées
En attendant, les soldats putschistes commencent à être déféré devant la justice. Les coups de filet continuent dans tous les pays. Des centaines de militaires, de policiers, de juges, de procureurs ont déjà été arrêtés. Et la purge n'épargne pas les plus hautes sphères : 30 gouverneurs et 70 généraux sont en garde à vue. En tout, ce sont plus de 7 000 personnes qui ont été arrêtées depuis la tentative avortée de coup d'État. Elle a causé la mort de près de 300 personnes, dont de nombreux civils.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.