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Fabien Azoulay, un Français détenu en Turquie, est arrivé à Paris pour y finir sa peine

Le jeune homme avait été condamné par la justice turque pour "importation de stupéfiants". Ses avocats ont l'intention de déposer une requête afin d'adapter sa peine et la ramener à cinq ans, comme le prévoit le Code pénal français pour cette infraction.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une photo non datée de Fabien Azoulay, diffusée par sa famille le 12 avril 2021. (FAMILLE AZOULAY / AFP)

De retour au pays. Fabien Azoulay, un Français condamné à 16 ans de prison par la justice turque pour détention de stupéfiants, a été transféré mardi 17 août en France pour y finir de purger sa peine. Il a été incarcéré à la maison d'arrêt de la Santé, à Paris, après avoir été présenté au parquet, a assuré l'une de ses conseils, Carole-Olivia Montenot. Ses avocats ont salué "l'aboutissement d'un long combat dans lequel la mobilisation de l'opinion publique aura été décisive". C'est "une belle nouvelle, un grand soulagement, l'aboutissement d'une mobilisation collective et juste", a réagi sur Twitter le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes, Clément Beaune.

Lors d'un court voyage en 2017 à Istanbul pour réaliser des implants capillaires, Fabien Azoulay avait été arrêté pour avoir acheté sur internet une fiole de GBL. Ce produit chimique est utilisé comme solvant à peinture et, une fois ingéré, se transforme dans le corps en GHB, drogue de plus en plus consommée de manière récréative. Selon ses avocats, il ne savait pas que ce produit avait été interdit en Turquie six mois plus tôt et se l'était fait livrer "en toute bonne foi".

Le Français, qui possède aussi la nationalité américaine, avait été condamné à vingt ans de réclusion pour "importation de stupéfiants", une peine ensuite ramenée à seize ans et huit mois en appel. Ses avocats ont l'intention de déposer une requête afin d'adapter sa peine et la ramener à cinq ans, comme le prévoit le Code pénal français pour cette infraction. En avril, Carole-Olivia Montenot et François Zimeray avaient rapporté que leur client avait été "victime de violences aggravées commises par un codétenu", qui lui avait infligé en 2018 "des brûlures en raison de son homosexualité et de son appartenance à la religion juive".

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