Une touriste allemande âgée de 70 ans a été tuée dimanche par un requin en mer Rouge
Le corps de la nageuse amputé d'une cuisse et d'un bras a été rejeté sur une plage de la station balnéaire de Charm el Cheikh.
Le drame s'est produit dans des eaux peu profondes où aucun requin n'avait été repéré ces dix à 15 dernières années.
La semaine dernière, quatre plongeurs - trois Russes et un Ukrainien - avaient été blessés en mer Rouge, incitant les autorités égyptiennes à décréter une interdiction de baignade de 48 heures dans ce secteur, l'un des plus prisé des touristes étrangers.
On ignore pour le moment si la malheureuse, dont l'identité n'a pas été divulguée, nageait au moment de l'attaque dans la zone interdite à la baignade.
Les attaques de squales sont extrêmement rares à Charm el Cheikh, où tout drame de ce genre est assuré d'attirer l'attention des médias internationaux et risque d'affecter le tourisme, importante source de devises et d'emplois pour l'Egypte.
Jeudi, le ministère de l'Environnement avait annoncé que ses services avaient capturé et tué les deux requins tenus pour responsables des attaques contre les quatre plongeurs d'Europe de l'Est.
Mais une ONG de défense de la vie marine, l'Association de protection et de conservation de l'environnement à Hourghada (HEPCA), un centre réputé dans le monde pour ses coraux et très prisé des plongeurs, a estimé, sur la base des photos des requins prises juste avant l'attaque et des squales tués, qu'il ne s'agissait pas des mêmes prédateurs.
La dernière fois qu'un être humain avait été tué par un squale en Egypte remonte à juin 2009 lorsqu'une Française avait perdu sa jambe à Marsa Alam, sur la côte sud de la mer Rouge, avant de périr noyée en tentant de gagner la rive à la nage.
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