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Elections américaines : une républicaine, soutien du mouvement complotiste QAnon, élue à la Chambre des représentants

Ce mouvement d'extrême droite défend l'idée que Donald Trump mène une guerre secrète contre une secte mondiale composée de pédophiles satanistes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Marjorie Taylor Greene lors de sa campagne pour être élue à la Chambre des représentants, à Dallas, en Géorgie (Etats-Unis), le 15 octobre 2020. (ELIJAH NOUVELAGE / REUTERS)

C'est une illustration de l'ampleur prise par le mouvement complotiste QAnon aux Etats-Unis. Marjorie Taylor Greene, une candidate républicaine pro-Trump qui s'était revendiquée de cette mouvance d'extrême droite, a été élue à la Chambre des représentants américaine, mardi 3 novembre (mercredi en France). Une victoire symbolique mais attendue, dans un bastion républicain, la Géorgie.

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Né en 2017, après la publication des premiers messages d'un internaute anonyme sous le pseudonyme Q, le mouvement QAnon repose sur la croyance que les Etats-Unis sont dirigés par une organisation secrète de pédophiles satanistes rassemblant d'importantes figures politiques (les Clinton, les Obama...), des vedettes d'Hollywood, et d'autres membres de l'élite mondiale (comme les Rothschild et le puissant investisseur George Soros). Donald Trump leur mènerait une guerre secrète.

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Elle dit avoir pris ses distances avec le mouvement

Pendant sa campagne pour décrocher l'investiture républicaine dans cette circonscription, Marjorie Taylor Greene avait revendiqué sa proximité avec QAnon. "C'est l'occasion d'une vie d'éliminer cette cabale mondiale de pédophiles satanistes, et je pense que nous avons le président qu'il faut pour cela", déclarait-elle dès 2017.

Elle avait aussi indiqué "Le racisme, c'est fini", dans une vidéo publiée par Politico, et dénoncé une "invasion islamique" après l'élection de deux femmes musulmanes à la Chambre des représentants.

Après sa victoire à la primaire, en août, Marjorie Taylor Greene avait cependant pris publiquement ses distances avec le mouvement dans une interview à Fox News, refusant l'étiquette de "candidate QAnon" et affirmant qu'il y avait une part de "désinformation" dans les croyances de ses adeptes.

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