Cinq policiers abattus à Dallas : les enquêteurs excluent une piste terroriste, annonce la Maison Blanche
Selon le chef de la police, les tirs venaient de "snipers qui ont tiré depuis une position en hauteur".
Ce qu'il faut savoir
Trois personnes ont été interpellées, vendredi 8 juillet, après la mort de cinq policiers à Dallas, cibles de tirs la veille. Une quatrième personne, retranchée dans un parking et cernée par la police, a été tuée lorsque la police a envoyé un robot transportant une bombe. Dans la soirée, la Maison Blanche a annoncé que les enquêteurs excluaient la piste terroriste.
Les policiers tués jeudi encadraient une manifestation contre la brutalité policière, dans cette ville du Texas. "Il semble que deux snipers ont tiré depuis une position en hauteur", selon la police.
Douze policiers et deux civils touchés. Le bilan a déjà évolué plusieurs fois, mais, en milieu de journée, les autorités ont fait état de cinq policiers tués et neuf personnes blessées par balles, dont sept autres policiers. Ce bilan de 12 victimes dont cinq morts est le pire enregistré par les forces de l'ordre aux Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001.
Trois personnes interpellées. "Trois suspects ont été interpellés et un quatrième est mort", a annoncé le maire de Dallas, Mike Rawlings. Un autre homme, dont la photo avait été diffusée par la police de Dallas, s'est rendu à la police et a depuis été relâché.
Un quatrième homme retranché est mort. L'homme s'était retranché dans un garage. Des tirs ont été échangés avec la police. Il est finalement mort après l'envoi par la police d'un robot transportant une bombe. L'homme a déclaré "vouloir tuer des policiers blancs", selon la police, qui ajoute que le suspect a indiqué n'appartenir à aucun groupuscule.
Une manifestation contre les violences policières. Avant les tirs, les manifestants défilaient aux cris de "Black Lives Matter", pour protester contre la mort de deux hommes tués par des policiers blancs : Alton Sterling, tué mardi à Bâton-Rouge (Louisiane), et Philando Castile, abattu mercredi à Saint-Paul (Minnesota) lors d'un contrôle routier, une scène filmée par sa compagne. Le gouverneur de Floride et celui du Minnesota ont demandé l'ouverture d'une enquête criminelle contre les policiers mis en cause et ceux-ci ont été immédiatement suspendus de leurs fonctions. Barack Obama y avait réagi jeudi, évoquant "un grave problème".