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Etats-Unis : la Chambre des représentants s'accorde sur une hausse du plafond de la dette américaine

Les élus de la chambre basse se sont mis d'accord mercredi, éloignant ainsi le risque de défaut de paiement. Le texte doit désormais être adopté au Sénat.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Kevin McCarthy s'entretient avec deux représentants républicains, lors d'une conférence de presse, le 31 mai 2023, après que la Chambre a adopté une loi visant à relever le plafond de la dette jusqu'en 2025. (DREW ANGERER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Les élus de la Chambre des représentants ont adopté, mercredi 1er juin, le texte visant à relever le plafond de la dette américaine, éloignant ainsi le risque d'un défaut des Etats-Unis sur leur dette, qui aurait eu des conséquences catastrophiques sur l'économie américaine et mondiale. Dans un communiqué, Joe Biden a qualifié le vote de "pas en avant essentiel afin de prévenir pour la toute première fois un défaut", obtenu grâce à un "compromis des deux partis". Lors d'une conférence de presse, le chef républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, a estimé que ce vote "plaçait le citoyen américain en priorité" en réalisant ce "qu'aucune mandature précédente n'avait réussi jusqu'ici". Le texte doit désormais être adopté par le Sénat, qui devrait se prononcer rapidement.

"Aucun camp n'a obtenu tout ce qu'il voulait", a résumé Joe Biden après l'adoption du texte, à une très large majorité. L'accord suspend le plafond de la dette jusqu'en 2025 mais prévoit par ailleurs une baisse de 10 milliards de dollars des fonds alloués aux services fiscaux pour se moderniser et renforcer les contrôles. Le projet de loi a reçu 314 voix en faveur – 165 démocrates et 149 républicains – alors que 117 élus s'y sont opposés – 71 républicains et 46 démocrates.

Dans les deux camps, de nombreuses voix avaient fait savoir qu'elles ne voteraient pas le texte. Chez les républicains, les principales critiques sont venues de l'aile trumpiste qui réclamait davantage de coupes dans les dépenses. L'élu du Texas, Chip Roy, a fustigé un "mauvais accord", pour lequel "aucun républicain ne devrait voter". Côté démocrate, des élues de l'aile gauche, comme Pramila Jayapal et Alexandria Ocasio-Cortez, ont refusé de soutenir un texte "imposé" selon elles par les républicains.

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