Etats-Unis : la justice américaine autorise la libération conditionnelle de l'assassin de Robert Kennedy
La décision de la commission des libérations conditionnelles de Californie sera soumise au gouverneur de l'Etat, qui a le pouvoir de la refuser ou de la modifier.
Feu vert de la justice américaine. La commission des libérations conditionnelles de Californie (Etats-Unis) a donné vendredi 27 août son accord pour la sortie de prison de Sirhan Sirhan, qui avait assassiné Robert Kennedy, frère cadet de John Fitzgerald Kennedy, durant la campagne présidentielle de 1968.
Sirhan Sirhan, 77 ans aujourd'hui, avait été reconnu coupable le 17 avril 1969 du meurtre du sénateur de New York. Il avait été condamné à mort mais sa peine avait été commuée en réclusion à perpétuité en 1972, à la faveur d'une brève suppression de la peine capitale en Californie.
Sa libération avait été rejetée à quinze reprises
Après un délai d'examen de 90 jours, la décision de libération conditionnelle de la commission, qui avait auparavant rejeté la demande du condamné à quinze reprises, sera soumise au gouverneur de Californie, qui a le pouvoir de la refuser ou de la modifier.
Immigré palestinien, Sirhan Sirhan avait assassiné "Bobby" Kennedy à l'hôtel Ambassador à Los Angeles, alors que le sénateur faisait campagne pour décrocher l'investiture démocrate en vue de l'élection présidentielle. Cinq autres personnes avaient été blessées. Le meurtrier avait à l'époque justifié son geste par le soutien apporté par Robert Kennedy à la vente d'avions militaires à Israël.
Durant sa précédente demande de libération conditionnelle en 2016, Sirhan Sirhan avait affirmé qu'il avait trop bu le soir du crime et qu'il aurait aimé "que rien ne se soit passé". Il avait aussi assuré que les aveux durant son procès étaient le fait d'un avocat qui l'avait mal conseillé et l'avait convaincu qu'il était coupable.
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