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La start-up Neuralink d'Elon Musk annonce être autorisée à tester ses implants cérébraux sur des humains

Pour le milliardaire, ces puces doivent permettre à l'humanité d'arriver à une "symbiose avec l'IA".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le patron de Twitter et Tesla, Elon Musk, le 15 mai 2023 à Versailles (Yvelines), à l'occasion du sommet Choose France. (LUDOVIC MARIN / POOL / AFP POOL)

On se croirait presque dans une dystopie. La start-up Neuralink, une des entreprises d'Elon Musk, a annoncé jeudi 25 mai sur Twitter qu'elle avait reçu l'accord des autorités sanitaires américaines pour tester ses implants cérébraux connectés sur des humains. La société californienne a précisé que "les recrutements pour les essais cliniques ne sont pas encore ouverts".

Neuralink conçoit des appareils connectés à implanter dans le cerveau pour communiquer avec les ordinateurs directement par la pensée. Ils doivent d'abord servir à aider des personnes paralysées ou souffrant de maladies neurologiques. La start-up veut ensuite rendre ces implants suffisamment sûrs et fiables pour qu'ils relèvent de la chirurgie élective. Des personnes pourraient alors débourser quelques milliers de dollars pour doter leur cerveau d'une puissance informatique.

Pour Elon Musk, le patron de Twitter, Tesla et SpaceX, ces puces doivent permettre à l'humanité d'arriver à une "symbiose avec l'IA". Le milliardaire est un habitué des prédictions hasardeuses. En juillet 2019, il avait estimé que Neuralink pourrait réaliser ses premiers tests sur des individus en 2020. Pour l'instant, les prototypes de la taille d'une pièce de monnaie ont été implantés dans le crâne d'animaux. Plusieurs singes sont ainsi capables de "jouer" à des jeux vidéo ou de "taper" des mots sur un écran, simplement en suivant des yeux le mouvement du curseur à l'écran.

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