Cet article date de plus de treize ans.

Les Républicains engagent déjà des recours

Avant même la clôture de la totalité des bureaux de vote et la fermeture du scrutin sur l'ensemble du territoire américain, le candidat républicain pour la Maison Blanche, John McCain, a déposé plainte contre certains comtés de Virginie au motif qu'ils ont envoyé trop tard les formulaires permettant aux soldats américains basés à l'étranger de voter par correspondance.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Ainsi, selon des documents judiciaires diffusés dans la journée de mardi par l'équipe de
campagne du sénateur de l'Arizona, celui-ci demande à la cour fédérale que les votes des
soldats par correspondance puissent être comptabilisées même après l'élection.
"Il y a beaucoup de militaires en service à l'étranger qui soutiennent le sénateur John McCain lors de cette élection présidentielle et dont le droit de vote a été nié sans aucun secours de la part de cette cour", assure le candidat dans sa plainte.
Environ 1,3 million de militaires américains en service peuvent voter par correspondance,
même s'ils sont à l'étranger. Plus de 180.000 soldats sont stationnés en Irak et en Afghanistan. Il est cependant impossible pour l'instant de savoir combien d'entre eux étaient inscrits sur les listes électorales de Virginie.

Dans sa plainte, M. McCain explique que certains comtés de Virginie ont envoyé les formulaires de vote par correspondance 35 jours avant l'élection, ce qui, selon lui, n'est pas un délai suffisant pour être sûr que les formulaires puissent être retournés à temps. La loi de l'Etat de Virginie prévoit que tous les bulletins de vote soient renvoyés par courrier le 4 novembre et reçus par les autorités électorales locales le 14 novembre à 19H00.

Dans cet Etat du sud des Etats-Unis, traditionnellement républicain, la bataille est serrée entre les deux candidats à la Maison Blanche et la victoire, pour l'un comme pour l'autre, s'avère cruciale.

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.