Meurtre du PDG d'United Healthcare : un fait divers qui divise les Américains

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Meurtre du PDG d'United Healthcare : un fait divers qui divise les Américains
Meurtre du PDG d'United Healthcare : un fait divers qui divise les Américains Meurtre du PDG d'United Healthcare : un fait divers qui divise les Américains (France 2)
Article rédigé par France 2 - V. Lerouge, T. Donzel
France Télévisions
France 2
Luigi Mangione est suspecté d'avoir abattu la semaine dernière, à New York (États-Unis), le patron d'un géant de l'assurance santé. Son arrestation, mardi 10 décembre, a suscité une vague de soutien sur internet. Une fascination morbide qui embarrasse cependant de nombreux Américains.

C'est un visage qui divise l'Amérique. Le sourire et les abdos de Luigi Mangione inondent les réseaux sociaux et enflamment les débats télévisés, certains faisant de lui un héros. Pourtant, ce jeune homme de 26 ans est suspecté d'avoir froidement abattu la semaine dernière, en plein centre de New York (États-Unis), le patron d'United Healthcare, un géant de l'assurance santé. Sur les douilles, les mots "déni" ou "refus" étaient gravés. Ce sont des termes utilisés par les assureurs quand ils refusent la prise en charge de soins.

Des t-shirts "Libérez Luigi" sur internet

L'arrestation de Luigi Mangione, mardi 10 décembre, a provoqué une vague de soutien d'ampleur inédite sur la toile. Sur les réseaux, les comptes de Luigi Mangione explosent. Des t-shirts "Libérez Luigi" s'arrachent sur internet, et une cagnotte en ligne a même été lancée pour financer ses frais d'avocat, avec 28 000 euros déjà récoltés. Une fascination morbide qui embarrasse aussi de nombreux Américains. Il n'y a pas eu de communication officielle pour l'instant sur le mobile du tueur présumé, mais le manifeste de trois pages retrouvé dans son sac et son audition devraient permettre rapidement de mieux comprendre ses motivations.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.