Le plaquage ventral, une pratique dangereuse et dénoncée
L’utilisation du plaquage ventral par les forces de police a provoqué certaines tragédies. Amnesty international demande son interdiction en France.
Les scandales liés à des interpellations policières musclées agitent dans le monde. Souvent, c’est l’utilisation du plaquage ventral qui est dénoncée par les associations. Cette pratique peut s’avérer dramatique dans certains cas. "Au-delà de quelques secondes de compression, que ce soit sur le cou, sur la gorge, sur le dos, cela peut provoquer effectivement une tragédie, cela peut provoquer la mort de la personne", souligne Cécile Coudriou d’Amnesty International France.
Le ministère de l’Intérieur envisage d’autres moyens d’interpellation
Depuis 2008, Amnesty International demande la suspension de ce geste en France. Contactés par Franceinfo, certains syndicats de police reconnaissent la dangerosité de cette pratique. Une note de l’IGPN datant d’octobre 2008 indique que "la compression - tout particulièrement lorsqu’elle s’exerce sur le thorax ou l’abdomen - doit être la plus momentanée possible et relâchée dès que la personne est entravée." Depuis 2005, Amnesty International dénombre 4 décès lié à ce type de plaquage, évoquant notamment celui d’Adama Traoré. Le ministère de l’Intérieur assure réfléchir à d’autres moyens d’interpellation.
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