Mort de George Floyd : mouvement de rébellion inédit dans la police
Des policiers américains ont mis un genou à terre fraternisant avec les manifestants en colère après la mort de George Floyd. Plus globalement, les policiers osent exprimer ce qu’ils pensent.
C’est complètement inédit par son ampleur. Des policiers s’agenouillent, pactisent avec la foule, réconfortent les manifestants. Le chef de la police de Houston a même dit à Donald Trump de se taire. Aux États-Unis, tout est très décentralisé. Il y a 17 000 forces de police dans le pays. Pour le meilleur et le pire, chaque force de police élue localement décide d’avoir une attitude plus ou moins progressiste. Et les méthodes progressistes gagnent du terrain.
Un effet réseaux sociaux
Ces policiers qui n’auraient sans doute pas osé par le passé faire état de leur sentiment de manière aussi ostentatoire se sentent libérés par la parole d’autres policiers de tout le pays qu’ils voient avant les caméras ou sur les réseaux sociaux. C’est en cela que ce mouvement est parti pour s’inscrire un petit peu dans la culture policière, conclut mardi 2 juin Loïc de la Mornais, le correspondant de France Télévisions à Washington.
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