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Nouvelle incertitude pour les otages des Farc

Selon un diplomate en poste à Caracas, la libération des otages n'aura pas lieu aujourd'hui. Pourtant, la première phase de la libération avait déjà été lancée avec retard pour cause de sécurité. La Croix Rouge internationale ne voulait pas agir de nuit.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France © Carlos Gaviz/ Reuters.)

La libération des trois otages des Farc n'aura pas lieu samedi, a affirmé un diplomate en poste à Caracas qui a gardé l'anonymat.

Le président vénézuelien, Hugo Chavez a confirmé que l'opération était retardée mais elle devrait avoir dans les prochaines heures puisque les hélicoptères MI-17 chargés de récupérés les otages sont arrivés en Colombie, à Villavicancio au sud est de Bogota. Depuis 9h du matin (14h heure française), les émissaires internationaux chargés de la mission sont en route pour la Colombie. L'opération est suivie par de nombreux journalistes mais aussi par le réalisateur américain, Oliver Stone.

La remise des otages de la guérilla des Farc a donc été remise à plus tard pour "des raisons de sécurité". C’est ce qu’a annoncé Barbara Hintermann, responsable de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Colombie. La deuxième phase de l’opération ne peut avoir lieu parce que la Croix Rouge n’organise pas d’opération de nuit.

Cependant, le haut commissaire à la paix du gouvernement colombien, Luis Carlos Restrepo, a affirmait que Bogota n'imposerait pas de délai pour la libération des trois otages de la guérilla des Farc. "Le gouvernement colombien n'a fixé aucun délai", a déclaré à la presse M. Restrepo, après son arrivée à Villavicencio.

Mercredi, le président colombien Alvaro Uribe a accepté que cette opération ait lieu, malgré sa brouille avec Hugo Chavez. L’initiative est soutenue par la France et cinq pays latino-américains (Argentine, Bolivie, Brésil, Cuba, Equateur. C’est la première fois depuis plus de cinq ans que les Farc relâchent de manière unilatérale des otages dits "politiques". Cette libération "pourrait créer un contexte favorable pour une action immédiate en faveur d’une solution humanitaire pour les otages" et plus particulièrement pour Ingrid Betancourt, selon Nicolas Sarkozy.

Anne-Laure Barral avec agences.

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