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Corée du Nord : Donald Trump affirme que l'arsenal nucléaire américain est "plus puissant que jamais"

Le président américain, qui répondait aux menaces de Pyongyang, assure toutefois qu'il espère ne jamais avoir à utiliser cette "puissance".

Article rédigé par franceinfo
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Donald Trump, lors d'une réunion avec ses équipes au club de golfe de Bedminster, aux Etats-Unis, le 8 août 2017 (NICHOLAS KAMM / AFP)

L'escalade continue. Le président américain Donald Trump a répliqué, mercredi 9 août, à la Corée du Nord, affirmant que l'arsenal nucléaire américain, était "plus fort et plus puissant que jamais".

Après avoir promis, mardi, le "feu et la colère" à Pyongyang sur fond de développement de ses programmes balistiques et nucléaires, le président américain s'est montré, en deux tweets, plus explicite encore.

S'il a assuré espérer ne jamais avoir à utiliser cette "puissance", ses propos, qui font écho à la rhétorique enflammée du régime de Kim Jong-un, marquent un nouveau palier spectaculaire. Plus tôt, Pyongyang avait affirmé "examiner soigneusement" un projet de frappe sur le territoire américain de l'île de Guam, dans le Pacifique. 

"Aucune menace imminente"

Les propos de Donald Trump contrastent avec ceux, plus apaisants, de son secrétaire d'Etat, Rex Tillerson. Depuis le territoire américain de Guam, il a insisté sur le fait qu'il n'existait à ses yeux "aucune menace imminente" et que rien n'indiquait que la situation ait évolué "de façon dramatique" au cours des 24 dernières heures.

Guam, île reculée du Pacifique de quelque 550 km2, est un avant-poste clé pour les forces américaines. L'île est stratégiquement située entre la péninsule coréenne et la mer de Chine méridionale. Environ 6 000 soldats y sont déployés, en particulier sur la base aérienne Anderson et la base navale Guam.

Des réactions contrastées

Les réactions internationales à ce soudain changement de ton de la part du locataire de la Maison Blanche étaient contrastées. Si Paris a jugé que Donald Trump avait fait preuve de "détermination", Berlin a appelé toutes les parties "à la retenue". La Chine, le seul véritable allié du régime nord-coréen, a appelé à éviter "les paroles et actions" susceptibles d'accroître la tension dans la péninsule.

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