Cet article date de plus de sept ans.

Deux sénateurs américains s’embrouillent pendant la commission des finances

Publié le 21/11/2017 12:58

Temps de lecture : 2min - vidéo : 3min

Brut.

France Télévisions

Le projet de loi des Républicains visant à baisser les charges sur les entreprises a suscité un violent désaccord entre deux sénateurs américains.

Vives tensions lors de la commission des finances aux États-Unis jeudi dernier. Deux sénateurs, le républicain Orrin Hatch et le démocrate Sherrod Brown, se sont vivement disputés à propos du projet de loi des Républicains consistant à baisser les charges sur les entreprises. Le but défendu par les Républicains est que celles-ci augmentent les salaires. Mais le sénateur démocrate y voit une manière de baisser les impôts des riches.

« Lâchez-moi ! »

« Cette histoire concernant les augmentations de salaire était un bon argument de vente, mais nous savons bien que les entreprises n’augmentent pas les salaires comme ça. Épargnez-nous les petites manoeuvres et le sarcasme. » a déclaré agacé Sherrod Brown. Pour lui, cette initiative est caractéristique de la majorité au pouvoir actuellement aux États-Unis : « Lorsque les Républicains sont au pouvoir, la première chose qu’ils veulent faire c’est de baisser les impôts des riches. C’est dans leur ADN. »

Face à lui le sénateur républicain Orrin Hatch ne supporte plus ces accusations récurrentes : « Je viens de la classe populaire et j’ai travaillé ici toute ma carrière pour les gens qui sont dans le besoin. Je n’apprécie pas qu’on dise que je fasse cela uniquement pour les riches. Lâchez-moi ! Je crois que vous autres surjouez ça tout le temps et ça suffit maintenant ! »

La goutte de trop ?

Mais lorsque Sherrod Brown tente de contre-argumenter, le sénateur républicain l’interrompt et lui fait part de sa désolation : « Si nous travaillions ensemble nous pourrions sortir ce pays du marasme dans lequel il se trouve et nous pourrions aussi faire beaucoup des choses dont vous parlez. Je vous apprécie beaucoup personnellement mais je vous avoue que toutes les conneries que vous balancez ici commencent vraiment à m’agacer. »

À regarder